« Je suis épuisé, aidez-moi ! » : Stan Swamy positif au Covid en prison ?

« En sept mois, il ne s’était jamais plaint de son état de santé. Mais le 14 mai, il s’est dit inquiet de ce qu’il voit autour de lui. Lui-même souffre de fièvre, de rhume et de douleurs à l’estomac et ils ne lui donnent que des médicaments ayurvédiques. Frère Stan a un besoin urgent d’assistance médicale. »

Le prêtre octogénaire Stan Swamy, accusé d’actes de sédition et de terrorisme, est incarcéré en Inde depuis le mois d’octobre dernier. Sa santé, alors qu’il est déjà atteint de la maladie de Parkinson, s’est détériorée.

Selon le père Joseph Xavier, proche ami de Stan Swamy, il aurait des symptômes du Covid, « mais on ne sait pas pourquoi on ne le teste pas, comme la plupart des détenus de la prison de Taloja à Mumbai ».

Il raconte sa dernière conversation avec Stan Swamy dans des propos repris par le média Avvenire.

« Il toussait, sa voix était faible, je pouvais à peine l’entendre. C’était un appel court, moins de cinq minutes. [...] Hier, cependant, pour la première fois, il m’a dit : ‘Je suis malade, je suis épuisé. Je me sens faible, j’ai de la fièvre et des douleurs à l’estomac. Aidez-moi’. »

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 15 mai dernier, Joseph Xavier a affirmé qu’il avait « un besoin urgent d’assistance médicale ».

« En sept mois, il ne s’était jamais plaint de son état de santé. Mais le 14 mai, il s’est dit inquiet de ce qu’il voit autour de lui. Lui-même souffre de fièvre, de rhume et de douleurs à l’estomac et ils ne lui donnent que des médicaments ayurvédiques. Frère Stan a un besoin urgent d’assistance médicale. »

Le père Joseph Xavier s’est adressé au gouvernement et aux autorités pénitentiaires..

« Nous demandons trois choses à l’État et aux autorités pénitentiaires. Tout d’abord, qu’une image claire de la situation sanitaire dans la prison de Taloja soit fournie ; que les relations avec les détenus soit facilitées grâce aux appels vidéo ; enfin, que, à la lumière de l’urgence pandémique, la libération sous caution des 15 personnes arrêtées, dont certaines en prison pendant trois ans en attente de jugement, soit reconsidérée. »

M.C.

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